Crêt de l'Oeillon

Un balcon sur les Alpes

Visible depuis les portes du Pilat, le Crêt de l’Oeillon, surmonté de son antenne-relais, donne au massif toute son identité montagnarde

Sur les épaules du géant

Deuxième sommet le plus remarquable du Pilat derrière le Crêt de la Perdrix, ce géant de gneiss et de granit dévoile, du haut de ses 1 364 mètres d’altitude, sa carte maîtresse : une vue plongeante sur le pic des Trois dents et la vallée du Rhône qui s’étend à ses pieds. Par temps clair, le regard se perd jusqu’à d’étranges apparitions qui viennent imprimer leurs reliefs sur la ligne d’horizon : les monts du Vercors, les Ecrins et la chaîne du Mont-Blanc, pour un spectacle naturel à la fois irréel et majestueux.

 

Un sommet très en vue

Réputé depuis plusieurs siècles pour la pureté de son air, le Crêt de l’Oeillon a vu, en 1896, l’installation d'un Grand Hôtel du Mont-Pilat sur son flanc : sanatorium puis lieu de villégiature très apprécié des riches industriels et cours royales européennes notamment pour sa proximité avec les villes de Lyon et Saint-Etienne.

L’hôtel aujourd’hui disparu, reste le bon air, la fraîcheur de l’altitude et des points de vue imprenables sur le Pilat pour le plus grand plaisir des promeneurs, des randonneurs et des cyclistes amateurs de grands cols et de dénivelés, qui veulent se mesurer à « l’Oeillon », celui du Tour de France passé là pour la première fois en 1956, un an après la mise en service de l’émetteur radio et télévision parmi les plus puissants de France qui ne manque pas de retransmettre chaque année, les exploits des coureurs.